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Le codéveloppement est une méthode structurée d’apprentissage collaboratif pour des personnes qui croient pouvoir s’améliorer, devenir plus efficaces dans leur pratique et apprendre les unes des autres en s’entraidant dans une démarche réflexive sur l’action, initiée par un processus d’enquête et de consultation de chacune d’entre elles.
Pragmatique, fondé sur le courant nord-américain des pédagogies de l’action, de l’expérimentation et de la dynamique des groupes, le codéveloppement (mis au point au Québec par Adrien Payette et Claude Champagne dans les années 90), s’appuie donc sur ces principes fondateurs :
+ d’intelligence collective, en s’appropriant une méthode qui apporte recul et inspiration.
+ de leadership pour soi-même et pour les autres
+ de solutions en multipliant les perspectives pour penser et agir sur leur réalité, sans se satisfaire de « la bonne réponse instantanée ».
+ de respiration et de recul sur leur pratique, grâce à « l’effet miroir » de leurs pairs.
+ de cohésion, en (ré)apprenant à aider et à se faire aider, au sein d’un groupe d’appartenance où règne la solidarité.
Nous acquérons 90% de nos compétences à travers les autres ou les difficultés rencontrées dans notre quotidien professionnel ; 10% seulement à travers la formation traditionnelle. Si on y regarde de plus près, le codéveloppement est pile au croisement des deux modalités d’apprentissage les plus efficaces.
Le codéveloppement se pratique en inter ou en intra-entreprise.
Le codéveloppement correspond à une expérience dans le temps, qui demande un minimum d’engagement.
Par essence, le codéveloppement est animé par une facilitatrice ou un facilitateur. Cette personne est extérieure au groupe, et spécifiquement formée à cette pratique.
A chaque séance est choisi le « client », qui est porteur d’une situation réelle (projet, préoccupation ou problème) qui le concerne et sur laquelle il a un minimum de pouvoir d’agir.
Autour d’un processus structuré en sept étapes, le client va bénéficier d’une écoute active des autres participants, appelés « consultants ». Puis de leurs recommandations, feed-back, effets miroirs. Au final, il décidera de ce qu’il retient et comment il compte agir : il est devenu davantage « acteur de sa situation ».
A la séance suivante, un.e autre participant.e deviendra client et ainsi de suite.
Une expérience très enrichissante et surtout très pragmatique et très opérationnelle. Des solutions trouvées à chaque fois pour des besoins réels et concrets, ou des pistes factuelles pour lancer une initiative que l’on repousse tous les jours car on n’a pas l’énergie, ou qu'on ne sait pas par quel bout le prendre. »
